Portrait municipal

Portrait municipal

Géographie de Péribonka

Péribonka fait partie de la municipalité régionale de comté Maria-Chapdelaine, elle-même logée dans la majestueuse région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Jonchée au nord-ouest du lac Saint-Jean, cette municipalité couvre une superficie totale de 130,27 km2. Le village est plus précisément circonscrit à l’embouchure de la rivière Péribonka pour faire face au parc national de la Pointe-Taillon. La rivière Péribonka représente l’affluent le plus important du lac Saint-Jean et puise sa source au sein d’une région marécageuse située à la hauteur du 52e parallèle, près des monts Otish.

Située au confluent de la rivière Péribonka et du lac Saint-Jean, notre municipalité offre aux Péribonkois et Péribonkoises ainsi qu’aux gens de passage des vues imprenables et une ambiance balnéaire à faire rêver.

Histoire et économie de Péribonka

La rivière Pelipaukau

L’histoire de Péribonka est intimement liée à la rivière qui sillonne son paysage. Le vocable algonquien « pelipoko » ou « pelipaukau » signifie « rivière creusant dans le sable » ou encore « où le sable se déplace ».

En 1673, les Jésuites François de Crespieul et Charles Albanel s’installent officiellement à Péribonka et le toponyme apparait dès lors sur les cartes en avril 1679. Ensuite, les nombreux coureurs des bois et aventuriers impétueux parcourent le territoire bordé par la rivière durant leurs expéditions vers la Baie d’Hudson.

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La naissance d’un village

Le village de Péribonka est fondé en 1888 par Mélanie Boisvert, Édouard Niquet et Édouard Milot durant la dernière phase de colonisation du lac Saint-Jean. Il s’agit d’ailleurs de l’épisode qui fait le tour du monde par les pages de Maria Chapdelaine, récit populaire écrit sous la plume de l’auteur français Louis Hémon. La parution de son roman évoquant les durs labeurs de la terre produit un réel engouement autour de la vie des colons défricheurs de Péribonka et contribue à la renommée la région.

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Les activités économiques fondatrices

Le village doit sa prospérité, entre autres, à la culture de la pomme de terre qui devient la marque de commerce de Péribonka. La municipalité profite également de l’intense coupe forestière que la compagnie Price effectue sur le cours supérieur de la rivière, de même que des activités de flottage du bois réservé aux usines de pâtes et papiers. À compter des années 1940, de colossaux chantiers de construction de barrages et de centrales hydroélectriques destinés à alimenter les manufactures de fabrication d’aluminium régionales créent des retombées économiques positives. Ainsi, entre 1941 et 1953, trois barrages sont érigés à proximité : Chute-des-Passes, Chute-du-Diable et Chute-à-la-Savane. Ces installations permettent alors la création du fameux réservoir Péribonka qui fournit de l’énergie à la compagnie Alcan.

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Les défis d’un monde en évolution

La deuxième moitié du 20e siècle amène de nouveaux défis. En 1997, on assiste à la fin des activités de flottage du bois en raison de considérations environnementales. La localité investit dans le développement d’infrastructures récréatives et touristiques, dont le Musée Louis-Hémon, la marina municipale, les croisières entre la marina et le parc national de la Pointe-Taillon, et le camping municipal. Si le roman Maria Chapdelaine a permis à la municipalité de se tailler une place sur la scène mondiale, le village est également reconnu, depuis 1955, comme le point de départ officiel de la prestigieuse Traversée internationale du lac Saint-Jean.

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Démographie

La population totale de Péribonka se compose de 543 individus.

Personnalités de Péribonka

Michel Goulet

Michel Goulet est un joueur de hockey professionnel né à Péribonka en 1960. Membre de la fameuse équipe des Nordiques de Québec, il y effectue son entrée lors du repêchage de 1979 en tant que leur premier choix. Il entreprend dès lors une carrière accomplie qui totalise 456 buts, 489 passes et 945 points répartis sur 813 parties. Ce hockeyeur est admis au temple de la renommée en 1998 et contribue ainsi à la fierté de notre région. Notre municipalité lui rend hommage en 2021 en désignant une caserne d’incendie « caserne 16 Michel Goulet ».

Louis Hémon

Louis Hémon est un écrivain français et auteur du roman populaire Maria Chapdelaine, publié en 1921 aux éditions Grasset. Après un séjour de quelques mois à Péribonka, celui-ci rédige son récit de 1912 à 1913 en s’inspirant largement de la vie et des valeurs traditionnelles partagées à l’époque entre les colons défricheurs de notre région. Un musée et un monument érigés en son honneur ornent notre belle municipalité.

Éva Bouchard

Inspiratrice du personnage principal de Maria Chapdelaine, Éva Bouchard vit à Péribonka à l’époque où Louis Hémon vient y passer quelques mois. Ayant accompli des études et vivant sans mari, celle-ci est institutrice à Péribonka à l’époque, mais doit fuir le village lorsqu’elle est assaillie par les journalistes désirant trouver la personne ayant inspiré le personnage de Maria Chapdelaine. Cette dernière est l’instigatrice de l’institution muséale Louis Hémon, qu’elle fonda à son retour au village, quelques années plus tard.

Samuel Bédard

Samuel Bédard rencontre Louis Hémon sur le traversier reliant les rives de Roberval et de Péribonka, en 1912. Il l’engage comme ouvrier, afin de participer au défrichement et à la culture de sa terre. Les informations récoltées par Louis Hémon durant son emploi servent à la rédaction de son roman Maria Chapdelaine. Ainsi, la maison de Samuel Bédard devient un lieu à valeur historique, puisqu’il occupe une place de choix dans le récit de l’auteur.